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Géolocalisation sur la carte : France
Le col de l'Iseran culmine à environ 2 764 m d'altitude, en Savoie. Premier col routier des Alpes françaises par son altitude, c'est même le plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes. La route qui le traverse, reliant les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, est fermée l'hiver et imbriquée durant cette saison au milieu des pistes de ski de Val d'Isère. Construite durant l'Entre-deux-guerres, elle est devenue un haut lieu du Tour de France cycliste. Le col de l'Iseran fait partie du parc national de la Vanoise.
Le col de l'Iseran a été franchi au total à 7 reprises par le Tour de France, dont 5 depuis 1947. Il est classé hors catégorie depuis 1992. Parmi les moments marquants de l'histoire de ce col sur la Grande Boucle figurent l'abandon de Louison Bobet pour son dernier Tour de France en 1959 après avoir franchi le sommet6 puis l'annulation de ce col et l'étape raccourcie en raison de la neige7 sur le Tour de France 1996. Voici les coureurs qui ont franchi les premiers le col8 :
Le col est entouré par des sommets encore enneigés en été et les températures, dues à l'altitude, sont souvent fraîches même en saison estivale. Un restaurant se trouve à son sommet.
Avec 47 kilomètres depuis Bourg-Saint-Maurice, le versant nord est l'ascension la plus longue de France. De nombreux tunnels sont situés entre le barrage de Tignes et Val-d'Isère. Les quelques kilomètres qui précèdent la station s’effectuent sur une route plane et assez fréquentée par la circulation automobile9, c’est pourquoi beaucoup de cyclistes préfèrent démarrer ici. Il reste 17 kilomètres après la station avec quelques points de vue sur la vallée de la Tarentaise, Val d’Isère et le lac de Tignes9. Les ultimes kilomètres ont une pente proche de 6 % sauf le dernier affiché à 8 %.
Le versant sud, entamé depuis Bonneval-sur-Arc, classé parmi les plus beaux villages de France, est nettement plus court avec 13,4 kilomètres même si la plupart des coureurs qui le grimpent démarrent de Termignon ou Lanslevillard avec quelques bons pourcentages auparavant notamment dans le col de la Madeleine (1 746 m), homonyme d’un autre géant routier des Alpes souvent emprunté par le Tour de France. Mais comme les sept kilomètres qui précédent Bonneval-sur-Arc sont plats10, on considère que c'est ici le vrai départ de l’ascension. Ce versant est toutefois un peu plus pentu malgré un dénivelé plus faible en raison de l’altitude de Bonneval-sur-Arc (1 785 m). L’intégralité de l’ascension s’effectue au milieu des alpages. La route de la montée apparaît d’entrée sur la montagne à gauche. Les quatre premiers kilomètres s’effectuent sur des pentes rectilignes entrecoupées d’un lacet permettant rapidement de dominer Bonneval-sur-Arc, dans des pourcentages compris entre 7 et 9 %. Après cette entame, un replat à 3 % pendant un kilomètre environ permet de rejoindre le pont de l’Ouille. Cette courte portion plus facile est rapidement suivie par l’un des passages les plus raides de la montée : une ligne droite à plus de 9 % après avoir dépassé un lacet et une ancienne maison communale. Elle est suivie par un autre kilomètre à 8 % avant que la route devienne à nouveau plus roulante, avec une portion à 4 % passant notamment par un court tunnel et permettant d’accéder au pont de la Neige, à moins de trois kilomètres du col. Mais à partir de là, la difficulté se corse à nouveau et les deux derniers kilomètres affichent respectivement 10 puis 8 %.
Vue sur Val-d'Isère, le lac du Chevril et le mont Pourri depuis la route du versant nord.
Vue sur Val-d'Isère et le lac de Tignes dans l'ascension par le versant nord.
Vue sur le versant sud ; la ligne droite à gauche est à
9 €
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