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Col de Pailhères - Usson les Bains

Port de Pailhères

 

 
Port de Pailhères
Image illustrative de l'article Port de Pailhères
Cyclistes amateurs au sommet du col en septembre
Altitude 2 001 m
Massif Pyrénées
Coordonnées 42° 44′ 01″ Nord 1° 59′ 34″ Est
Pays Drapeau de la France France
Vallée Latrabe
(sud-est)
Bac du Caburlet
(ouest)
Ascension depuis Mijanès (Ariège) Ax-les-Thermes (Ariège)
Déclivité moy. 7,9 % 6,9 %
Déclivité max. 10,2 % 10,4 %
Kilométrage 11 km 18,6 km
Accès route D25 route D25

Géolocalisation sur la carte : Pyrénées

(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Port de Pailhères
 
Sentier à quelques hectomètres du sommet vers le pic de Tarbezou (2 364 m)

Le Port de Pailhères ou Col de Pailhères est un col des Pyrénées françaises (Ariège), culminant à 2 001 mètres d'altitude, et situé sur la route départementale D25 de Mijanès (sud-est) à Ascou (ouest).

C'est un col qu'emprunte le Tour de France cycliste, enchaînant soit par le Plateau de Bonascre (2003, 2005, 2010, 2013) soit le Plateau de Beille (2007). La Ronde de l'Isard d'Ariège l'emprunte à son tour en 2010. La station de sports d'hiver d'Ascou-Pailhères se trouve sur son flanc ouest, celle de Mijanes se trouve sur l'autre flanc.

Cyclisme

Tour de France

Cinq ascensions du port de Pailhères ont été réalisées pendant le Tour de France : Tour 2003 (13e étape, Juan Miguel Mercado), 2005 (14e étape, Georg Totschnig), 2007 (14e étape, Rubén Pérez), 2010 (14e étape, Christophe Riblon) et 2013 (8e étape, Nairo Quintana).

Ce col classé hors catégorie est connu pour son passage décisif dans le Tour de France, c'est en effet un col très pentu avec des passages où le pourcentage est très élevé.

Le record de l'ascension est détenu par Jan Ullrich sur le Tour de France 2005 en 44 minutes et 16 secondes1 depuis Usson-les-Bains. Depuis le village de Rouze, c'est le Colombien Mauricio Soler qui a réalisé l'ascension la plus rapide en 39 minutes et 42 secondes en 2007.

Le col est de nouveau emprunté à l'occasion du centième Tour de France en 2013 : c'est d'ailleurs le plus haut sommet de l'édition.

Profil de l'ascension

L’ascension du port des Pailhères par le versant ouest débute à Ax-les-Thermes pour presque 19 km d’ascension. Les pourcentages sur les trois premiers kilomètres jusqu’au croisement avec la route du col du Chioula varient de 5,5 à 7,8 %. Mais, entre Ascou et le hameau de Lavail en passant par l’étang de Goulours, on trouve des pourcentages nettement plus roulants entre 2,5 et 5 %. Ce replat est suivi de deux kilomètres respectifs à 9 et 8,5 % en suivant toujours le ruisseau de la Lauze avant deux nouveaux kilomètres moins soutenus à 4,5 et 5 % avant d’arriver dans la station d’Ascou-Pailhères. En entrant dans cette station, la pente passe à 9 % et il n’y a plus de replat jusqu’au sommet du col. Une série d’épingles permet de s’élever au-dessus de la station, toujours dans des pourcentages soutenus. Et le plus dur est pour les deux derniers kilomètres avec une interminable pente rectiligne. Le dernier kilomètre, qui passe devant le hameau de la Couillade de Fond Nère, est affiché à 9,6 % de moyenne, soit le plus difficile de ce versant. On y trouve parfois des chevaux en liberté. C’est donc un versant plutôt irrégulier avec six derniers kilomètres très difficiles. La descente de ce versant comporte parfois des gravillons et petites déformations qui peuvent surprendre, comme sur beaucoup de petites routes ariégeoises.

Depuis Usson-les-Bains sur le versant opposé, l’ascension est longue de 14,9 km. La pente précédant le village de Rouze est sévère. Après un court replat après ce village jusqu’à un croisement, on trouve une ligne droite assez difficile entre Rouze et Mijanès. À partir de la sortie de ce dernier village, il reste 10,4 km à une bonne moyenne de 8,4 %. Jusqu’à la station de Mijanès-Donezan quelques kilomètres plus loin, la pente est proche de 9 %. À partir de cette petite station, la route devient étroite et cela jusqu’au sommet du col. Quelques hectomètres après la station, on trouve le seul véritable replat. Mais à partir de 1 645 m d’altitude, c’est le début d’une grande série de lacets jusqu’au sommet du col. Les virages sont au début très serrés et rapprochés, ce qui ne permet pas de prendre beaucoup de vitesse en descente dans le sens contraire. À 2 km du sommet, il faut monter un court passage à 13 % sur un kilomètre à 10 % de moyenne. Dans les derniers hectomètres, après une petite descente, il faut passer un coup de cul pour se hisser jusqu’au sommet du col. À découvert, ce col est souvent exposé au vent.