Col du Grand Colombier - Culoz
Col du Grand Colombier
Col du Grand Colombier | ||||||||||||
Ascension de la face sud-est du col du Grand Colombier |
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Altitude | 1 498 m | |||||||||||
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Massif | Massif du Jura | |||||||||||
Coordonnées | 45° 54′ 13″ Nord 5° 45′ 42″ Est1 | |||||||||||
Pays | France | |||||||||||
Vallée | Vallée du Séran (ouest) |
Vallée du Rhône (sud-est) |
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Ascension depuis | Artemare | Culoz | ||||||||||
Déclivité moy. | 7,8 % | 6,9 % | ||||||||||
Déclivité max. | 22 % | 14 % | ||||||||||
Kilométrage | 15,9 km | 18,3 km | ||||||||||
Accès | D 120c - D 69 | D 120 | ||||||||||
Fermeture hivernale | novembre - avril | |||||||||||
Géolocalisation sur la carte : France |
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Le col du Grand Colombier, aussi nommé col du Colombier, est un col routier du massif du Jura culminant à 1 498 m d'altitude, situé dans le département de l'Ain, en Auvergne-Rhône-Alpes.
Cyclisme
Profil
Ce col est moins connu que les cols alpins, notamment parce que le Tour de France ne l'avait jamais emprunté jusqu'en 2012 ; la caravane du Tour de l'Ain y passe en revanche régulièrement. Il est néanmoins considéré par les cyclistes comme étant l'un des plus difficiles de France3, à cause de la déclivité pouvant dépasser nettement les 10 % pendant de nombreux kilomètres sur plus de 1 200 m de dénivelée. Une confrérie cycliste, les « Fêlés du Grand Colombier », regroupe depuis 1992 plusieurs centaines de cyclos de toute l'Europe ayant réalisé l'ascension 2, 3 ou 4 de ses routes d'accès dans la même journée.
Quatre routes permettent d'accéder au col : deux à l'ouest et deux à l'est. Pour chaque versant, les deux routes se rejoignent à quelques kilomètres du col.
La route venant d'Artemare par Virieu-le-Petit présente les pentes les plus fortes. Au-dessus de Virieu se trouve un court passage à 22 % inclus dans un tronçon de 400 m à 18 % de moyenne4. Cette portion se situe elle-même dans un tronçon forestier de plus de quatre kilomètres déjà très difficile. C'est pourquoi ce côté est surnommé « la directissime » ou encore appelé « le versant ouest direct ». L'autre route du côté ouest vient de Champagne-en-Valromey par Lochieu et évite ce passage, avec toutefois quelques sections à près de 15 %. À la jonction des deux routes, la pente du kilomètre suivant est moins difficile mais peu après, un « coup de cul » marque à nouveau des pourcentages sévères, proches de 10 % pour les trois ultimes kilomètres. Arrivé à proximité de « barrières canadiennes », qui empêchent les troupeaux de franchir les clôtures au niveau de la route, on aperçoit la croix sommitale.
La route depuis Culoz passe par la falaise surplombant la ville, avec de nombreux points de vue sur la vallée, au fil des virages. Cette première partie étant très peu ombragée, la chaleur peut donc être une difficulté supplémentaire par temps sec5. La pente est soutenue dans ce secteur (portions fréquentes à 10 % et même jusqu'à 14 %) mais un replat d'environ deux kilomètres suit avant la jonction avec la route venant d'Anglefort. Cette dernière route présente auparavant une pente régulière et forte. Les trois kilomètres suivants sont très difficiles avec là encore des passages à 14 %. Cependant, les ultimes kilomètres à partir du lieu-dit Fénestrez sont globalement moins difficiles.
Courses professionnelles
Tour de France
Le col du Grand Colombier a été pour la première fois au passage du Tour de France 20126 lors de la dixième étape, escaladé par Culoz. Il était classé hors catégorie7, ce qui en fait la première ascension du massif du Jura à être classée à ce niveau et la seule montée classée hors catégorie située en dehors des Alpes et des Pyrénées depuis que le puy de Dôme ne peut plus accueillir le Tour8. C'est le Français Thomas Voeckler qui est passé en tête au sommet.
Critérium du Dauphiné
L'ascension de ce col fut au programme du Critérium du Dauphiné libéré en 1988 ; Charly Mottet le franchit en tête9 (il terminera 3e du classement général à l'issue de la compétition).
En 2012, c'est le Colombien Cayetano Sarmiento de l'équipe Liquigas-Cannondale qui passe le sommet en tête après l'avoir grimpé par Culoz.
Tour de l'Ain
Il fut pour la première fois au programme du Tour de l'Ain en 1989. Barne Saint-Georges fut donc le tout premier coureur à le franchir en tête10 et il empocha donc le gain de l'étape.
En 1996, une des étapes emprunta le col du Grand Colombier sans que celui-ci marque l'arrivée d'une étape. David Delrieu le franchit en tête.
En 1998, une étape emprunta le col et c'est Alexandre Vinokourov qui le franchit en tête.
En 1999, les organisateurs décidèrent de placer ce col en fin d'étape (comme en 1989). Tour à tour, Chris Jenner (1999), David Delrieu (2000), Marek Rutkiewicz (2002), Carl Naibo (2005), John Gadret (2007), Rein Taaramäe (2009), s'y imposèrent au sommet11, à chaque fois en empruntant la voie depuis Culoz.
Il fut grimpé par Lochieu lors de l'édition 2010, où Thibaut Pinot passa en tête au sommet.
Le même Thibaut Pinot s'adjuga la dernière étape (finissant au Grand Colombier) lors de l'édition 2011 (escaladé par Culoz). Il devança alors David Moncoutié qui remporta pour sa part le classement général final12.
Tour de l'Avenir
Les coureurs du Tour de l'Avenir l'ont grimpé en 1978, 197913 et 1998 par Virieu-le-Petit. À chaque fois, certains coureurs, surpris par la difficulté et n'ayant donc pas choisi un braquet adapté, ont mis pied à terre.